Le PARC s'oppose à le relocalisation des populations
Dans une déclaration devant la presse en date du 22 avril, Madame la Ministre de la Communication et de la Réconciliation a vivement critiqué l'opération de relocalisation de certaines populations, entreprise par l'Office International de l'Immigration (OIF). Comme motif évoqué, le membre du gouvernement de transition n'aurait pas été consulté au préalable.
Le Parti pour la Renaissance Centrafricaine (PARC) tient à marquer son opposition à toute opération de relocalisation interne des populations quelles qu'elles soient. Il s'agit d'une manœuvre supplémentaire de déstabilisation. Les populations ont besoin d'être protégées sur toute l'étendue du territoire national. Or, nulle part ailleurs en Centrafrique, la sécurité des personnes et des biens n'est garantie. Dans ces conditions, les relocalisations internes ne feront que transposer le problème. Pire, il est à craindre que ce type d'action ne favorise et n'anticipe la mise en œuvre du projet tant redouté de partition du Centrafrique.
Dans le même temps, la représentante du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) a admis avoir informé le gouvernement en haut lieu de ce départ. Si tel est le cas, il s'agit là, de la part du gouvernement de transition d'un dysfonctionnement très grave, de nature à mettre sérieusement en doute sa crédibilité.
Le PARC exhorte les autorités de transition de se départir de leur immobilisme pour se mettre résolument au travail. Nos concitoyens attendent de véritables réponses à leurs multiples préoccupations.
Fait à Bangui, le 25 avril 2014
Le Vice - Président du PARC
Dr François MBOLIDI